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Lettre trimestrielle n°55 - Priorités et recommandations pour l'arrêté des comptes 2019



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Priorités et recommandations pour l'arrêté de comptes 2019

Le 23 octobre 2019, l’AMF a publié ses recommandations pour l’arrêté des comptes 2019, en cohérence avec les priorités de l’ESMA publiées le 22 octobre.

Leurs recommandations pour 2019 portent sur les normes entrées en vigueur au 1er janvier 2018 (IFRS 15 – Produits des activités ordinaires tirées des contrats conclus avec des clients  et IFRS 9 – Instruments financiers ) et au 1er janvier 2019 (IFRS 16 – Contrat de locations  et IFRIC 23 – Positions fiscales incertaines ).

Priorités et recommandations pour l'arrêté des comptes 2019

IFRS 16 – Contrats de location

La norme IFRS 16 est applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019 et prévoit la comptabilisation d’un droit d’utilisation et d’une dette de location au bilan des preneurs pour la plupart des contrats de location.

Transition

En ce qui concerne les informations à fournir lors de la transition, les émetteurs doivent indiquer (i) s'ils ont choisi d'appliquer la norme IFRS 16 de manière rétrospective à chaque période de reporting antérieure présentée ou s'ils ont appliqué l'approche rétrospective modifiée et (ii) quelle mesure de simplification, mentionnée au paragraphe C10, a été mise en œuvre.

L’AMF et l’ESMA rappellent l’importance, en particulier en cas d’utilisation de la méthode rétrospective simplifiée, de :

  • présenter l’ensemble des modalités de transition significatives retenues, parmi toutes les options offertes par IFRS 16, comme par exemple l’exclusion des coûts directs initiaux ;
  • fournir les modalités de détermination et le taux d’emprunt marginal moyen pondéré retenu et la réconciliation entre les paiements minimaux sous IAS 17 et la dette de location en date de première application.

Enfin, l’AMF invite également les sociétés à expliquer de manière didactique et spécifique les principaux impacts de la norme y compris sur le compte de résultat (par exemple sur l’EBITDA si applicable) et le tableau de flux de trésorerie.

Durée des contrats de location

La durée d’un contrat de location est définie comme la période non résiliable au cours de laquelle le preneur a le droit d'utiliser l’actif sous-jacent, à laquelle s’ajoutent les périodes couvertes par (i) toute option de prolongation du contrat que le preneur a la certitude raisonnable d’exercer, et (ii) toute option de résiliation du contrat que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer (IFRS 16.18).

La norme précise, dans ce contexte, que le contrat n’est plus exécutoire lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de résilier le contrat de location sans l’accord de l’autre partie et en ne s’exposant, tout au plus, qu’à une pénalité négligeable (IFRS 16.B34).

Néanmoins, la norme n’apporte pas de précision sur la notion de pénalité ni sur la manière dont le caractère négligeable de la pénalité doit être apprécié.

L’AMF et l’ESMA soulignent à cet égard les discussions en cours à l’IFRS IC sur la détermination de la période exécutoire du contrat et les durées de location.

L’AMF recommande aux sociétés significativement concernées de préciser dans leurs principes comptables les jugements et estimations significatifs retenus dans la détermination :

  • de la durée de location (en clarifiant d’une part la période exécutoire et d’autre part le caractère raisonnablement certain de poursuite du contrat par le preneur s’il dispose d’options de renouvellement ou de résiliation),
  • de la durée d’amortissement des agencements indissociables des biens loués.

Enfin, l’AMF et l’ESMA demandent aux émetteurs de suivre les prochaines décisions de l’IFRS IC [1]  car elles pourraient impacter les approches retenues par les sociétés dans la détermination de la durée des contrats de location.

Détermination du taux d’emprunt marginal du preneur

Selon le paragraphe 26 de la norme, le preneur doit évaluer l’obligation locative à la valeur actualisée des paiements de loyers à l’aide du taux d’intérêt implicite du contrat de location s’il peut être facilement déterminé. Sinon, le preneur doit utiliser son taux d’emprunt marginal.

L’AMF et l’ESMA (i) soulignent que le taux retenu doit refléter le taux d’emprunt marginal du preneur, ce qui nécessite de réaliser des ajustements spécifiques et (ii) recommandent aux sociétés d’indiquer dans leurs principes comptables des états financiers annuels 2019 les modalités de détermination du taux d’emprunt marginal en prenant en considération la décision de l’IFRS IC de septembre 2019.

Mise en œuvre des tests de dépréciation

Selon le paragraphe 33 de la norme IFRS 16, « pour déterminer si l’actif au titre du droit d’utilisation s’est déprécié et pour comptabiliser toute perte de valeur, le preneur doit appliquer IAS 36 Dépréciation d’actifs ».

Selon l’ESMA, le test de dépréciation devra peut-être être adapté pour tenir compte des spécificités de la comptabilisation des contrats de location lors du calcul des flux de trésorerie aux fins de la détermination de la valeur recouvrable.

L’AMF et l’ESMA recommandent aux sociétés de mener une réflexion approfondie sur les impacts de la norme en fournissant des informations sur la méthodologie de réalisation des tests de dépréciation, notamment lorsque des risques de pertes de valeur sont identifiés.

Présentation et informations à fournir

L’AMF et l’ESMA rappellent l’importance de mettre à jour la rédaction des principes comptables au regard des nouvelles dispositions de la norme en reprenant la nature et les caractéristiques des contrats de location ainsi que les hypothèses clés retenues et les principaux jugements opérés dans l’évaluation des dettes de location et des droits d’utilisation.

L’AMF et l’ESMA recommandent aux sociétés de détailler l’ensemble des informations requises par la norme, aux paragraphes 53 à 59 et développées aux paragraphes B48 à B52 par principale nature de contrats et d’actifs sous-jacents.

Des informations spécifiques doivent par ailleurs permettre aux utilisateurs des états financiers d’apprécier l’impact des contrats de location sur la performance du groupe et d’appréhender la complexité de certains contrats (par exemple ceux comportant des paiements variables ou options de résiliation, les transactions de cession-bail).

La présentation de l’ensemble de ces informations dans une même note de l’annexe ou l’utilisation de renvois entre les notes concernées facilite la lecture pour les utilisateurs des états financiers.

Pour l’ESMA, les émetteurs doivent présenter les actifs au titre de droits d’utilisation et les dettes de location séparément des autres actifs et passifs dans l’état de la situation financière ou les présenter séparément. De plus, le preneur doit présenter la charge d’intérêts sur la dette de location séparément de la dotation aux amortissements des droits d’utilisation (paragraphe 49).

L’AMF recommande aux sociétés ayant des flux significatifs liés aux intérêts payés (intégrant désormais ceux sur dettes de location) de les présenter distinctement dans le tableau de flux de trésorerie ; quant à l’ESMA, elle demande une transparence sur la manière dont ces montants sont présentés dans l'état des flux de trésorerie. Par ailleurs, elle précise que dans le tableau des flux de trésorerie, le preneur doit classer dans les activités d’exploitation les paiements de loyers au titre des contrats de location de court terme, les paiements de loyers au titre de contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur et les paiements de loyers variables qui n’ont pas été pris en compte dans l’évaluation de la dette de location (paragraphe 50).

Enfin, l’AMF demande aux sociétés de se référer à son communiqué du 23 mai 2019 et à la position AMF 2015-12 sur les indicateurs de performance alternatifs, qui rappellent au marché les principes de communication financière à suivre en termes d’impacts relatifs aux indicateurs et ratios financiers présentés par les sociétés cotées dans le cadre de la transition à cette norme.

IFRS 15 – Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients

La norme IFRS 15, appliquée depuis le 1er janvier 2018, a modifié les principes fondamentaux de comptabilisation du chiffre d’affaires, même si lors de la transition il a souvent été observé peu d’impacts significatifs sur le montant des produits comptabilisés.

L’AMF et l’ESMA reconnaissent les efforts déployés par les émetteurs pour appliquer cette norme et développer l’information présentée dans les états financiers. Cependant, elles s’attendent à ce que les informations présentées continuent à s’enrichir aux cours des prochaines clôtures.

Principes comptables

Pour l’AMF et l’ESMA, il est important de privilégier les informations spécifiques et utiles aux lecteurs en assurant une cohérence avec la manière dont les activités et les services sont présentés dans les autres éléments de communication financière.

Elles recommandent également aux sociétés de continuer à affiner leurs jugements et estimations significatifs, au regard des discussions de place avec notamment leurs pairs et leurs commissaires aux comptes.

Ventilation du chiffre d’affaires

L’AMF et l’ESMA recommandent aux sociétés de poursuivre leurs travaux sur les axes de ventilation du chiffre d’affaires à présenter, au regard de leurs activités et environnement, des objectifs de la norme, des informations narratives et chiffrées fournies en communication financière et des attentes des utilisateurs.

Dans certains cas, la présentation d’une ventilation complémentaire à celle fournie en application d’IFRS 8 s’avère nécessaire. Par exemple, les ventilations complémentaires de chiffre d’affaires présentées dans les autres éléments de communication financière répondent, sauf cas particuliers, à l’objectif énoncé par IFRS 15.114 et trouvent donc leur place au sein des états financiers.

L’AMF souligne que les ventilations de chiffre d’affaires fournies dans l’information sectorielle mais établies selon des principes non conformes aux normes IFRS ne répondent pas aux dispositions d’IFRS 15.114.

Actifs et passifs sur contrat

Pour les sociétés significativement concernées, l’AMF recommande d’expliquer la composition des actifs et passifs sur contrat en faisant le lien avec les modalités de paiement.

L’AMF encourage également ces sociétés significativement concernées à présenter les informations liées aux actifs et passifs sur contrat dans une note spécifique ou à faire des renvois entre les notes concernées afin de faciliter la lecture des états financiers.

L’AMF insiste sur l’importance de présenter et d’expliquer les mouvements de la période ayant affecté les actifs et passifs sur contrat en détaillant chaque source de variations significatives (réalisation des obligations de prestation, paiement des contreparties, changements d’estimation du prix de la transaction ou du taux d’avancement du contrat, ajustements liés à des obligations de prestations satisfaites sur les exercices antérieurs).

L’ESMA note que les émetteurs doivent présenter les soldes des contrats (actifs et passifs liés aux contrats) dans l’état de la situation financière conformément aux paragraphes 116 à 118 de la norme IFRS 15 et fournir des explications qualitatives et quantitatives de tout changement important des soldes de ces contrats.

Prix de transaction affecté aux obligations de prestations qui restent à remplir

Au-delà de la présentation d’un échéancier des obligations de prestations qui restent à remplir et d’une explication des éléments exclus de cet échéancier (composantes variables faisant l’objet d’une limitation, contrat d’une durée initiale inférieure ou égale à un an, etc.) qui sont requis par la norme, l’AMF recommande, pour les sociétés significativement concernées, de décomposer cet échéancier par typologie de contrat et d’expliquer les mouvements de la période. L’AMF recommande d’adapter les échéances présentées afin de refléter au mieux l’horizon de réalisation du chiffre d’affaires.

L’AMF rappelle qu’un carnet de commandes fourni en communication financière et qui ne serait pas évalué conformément à IFRS 15 est un indicateur alternatif de performance et dans ce cas doit respecter la position AMF 2015-12 notamment en terme de définition.

IFRS 9 – Instruments financiers

La norme IFRS 9 est applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L’objectif de la norme est d’édicter des principes d’information financière en matière d’actifs financiers et de passifs financiers en vue de la présentation d’informations pertinentes et utiles aux utilisateurs des états financiers pour l’appréciation des montants, du calendrier et du degré d’incertitude des flux de trésorerie futurs de l’entité.

L'ESMA, ainsi que l’AMF, soulignent la nécessité d'améliorer encore la qualité, la consistance et la cohérence des informations fournies dans les états financiers de 2019 par rapport à la période de reporting de 2018, en s'appuyant sur (i) l'expérience acquise au cours de la première année d'application, (ii) les besoins en information des utilisateurs et (iii) l'évolution des pratiques du marché.

Par ailleurs, l’AMF recommande de prendre en considération les décisions de l’IFRS IC de mars 2019 sur la prise en compte des rehaussements de crédit pour l’évaluation des pertes attendues et la présentation au compte de résultat des recouvrements sur les actifs financiers dépréciés.

Modèle de dépréciation : augmentation significative du risque de crédit

L’ESMA note que l’introduction du nouveau modèle de dépréciation a eu un impact significatif sur les états financiers des établissements de crédit. 

L’AMF et l’ESMA rappellent qu’à chaque clôture les sociétés doivent apprécier si le risque de crédit d’un instrument financier a augmenté de façon significative depuis sa comptabilisation initiale. La détermination de l’accroissement significatif du risque de crédit d’un instrument s’appuie sur une analyse relative (i.e. augmentation du risque de crédit par rapport à la date de comptabilisation initiale).

Elles estiment qu’il est important de s’assurer que les seuils retenus permettant de déterminer s’il existe ou non une augmentation significative du risque de crédit reflètent de manière appropriée l’évolution du risque de crédit des instruments financiers concernés et ne retardent pas la comptabilisation des pertes de crédit.

Informations à fournir au titre du modèle de dépréciation

Qualité de crédit

Dans le cadre de la présentation des encours bruts par catégorie de risque de crédit, l’AMF invite les sociétés à décomposer les expositions au risque de crédit selon des axes reflétant leurs activités, les caractéristiques des instruments détenus, et les concentrations importantes de risque de crédit (par type de débiteur, de produit ou activité). A titre d’exemple, une société pourrait présenter la répartition des encours bruts par étape par type de prêt (prêts immobiliers, prêts à la consommation, prêts aux PME ou prêts aux grandes entreprises) et par pays significatif le cas échéant.

L’AMF encourage les sociétés à présenter également ces analyses pour les pertes attendues par étape afin de permettre aux lecteurs d’apprécier les couvertures des expositions brutes au regard de la qualité de crédit.

L’AMF insiste sur l’importance de continuer à enrichir les informations fournies dans les états financiers au titre de la qualité de crédit en s’appuyant sur l’expérience acquise au cours de la première année d’application ainsi que, lorsque pertinentes, sur les pratiques des pairs (niveau de détail des informations présentées, adaptation des bandes de probabilité de défaut, etc.).

Enfin, les sociétés sont invitées à commenter ces éléments et, autant que possible :

  • à réconcilier les encours bruts et les pertes attendues présentés au bilan selon les catégories d’IFRS 9 et les informations présentées au titre des expositions et de la qualité du risque de crédit,
  • à spécifier les instruments présentés dans ces différentes informations (par exemple, titres ou encours inclus ou exclus) afin de faciliter les comparaisons.

Rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des dépréciations et encours

Au titre de la présentation du rapprochement des soldes de dépréciations entre l’ouverture et la clôture de l’exercice, l’AMF souligne l’importance de :

  • détailler des sources significatives de variations des dépréciations par étape, en évitant l’agrégation de celles de natures différentes (par exemple transferts de sens inverses, remboursements et passages en pertes, etc.),
  • libeller clairement les natures de variations afin d’en faciliter la compréhension,
  • veiller à ce que celles agrégées en « autres variations » n’en dissimulent pas de significatives,
  • présenter le lien entre ces variations de soldes et le compte de résultat (passages en pertes, recouvrements).

S’agissant du lien entre les variations des valeurs brutes des instruments financiers et celles des dépréciations, l’AMF encourage les sociétés à utiliser un format tabulaire présentant le rapprochement des valeurs brutes à l’ouverture et à la clôture, tel que, par exemple, celui proposé par le guide d’application IG.20B, afin de faciliter la lecture de ces informations. Enfin, l’AMF invite les sociétés à présenter ces informations par classe d’instruments, permettant de refléter leurs caractéristiques (par exemple par portefeuille ou activité).

Des explications accompagnant ces tableaux seraient par ailleurs pertinentes et utiles aux lecteurs.

Présentation des paramètres et hypothèses retenus dans le calcul des pertes attendues

L’AMF et l’ESMA soulignent l’importance de fournir des informations qualitatives et quantitatives relatives au calcul des pertes attendues (hypothèses clés retenues, paramètres, politique de passage en pertes, ajustements éventuels complémentaires aux modèles, etc.). A ce titre, les sociétés pourront expliquer la manière dont les informations prospectives sont prises en compte dans la détermination des pertes attendues (nombre de scenarii retenus et leur pondération, nature et chiffrage des paramètres macroéconomiques considérés pour l’élaboration des scenarii).

Présenter uniquement des informations qualitatives pourrait s’avérer insuffisant et ne pas permettre aux lecteurs de comprendre l’étendue et la nature des risques sous-jacents à la détention des instruments financiers.

L’AMF et l’ESMA encouragent les sociétés à mener des analyses de sensibilité des pertes attendues dans le cadre de leur gestion du risque de crédit. Le cas échéant, au regard des dispositions d’IAS 1.125 et 129, les principales hypothèses retenues et les résultats de ces analyses pourraient être présentés dans les états financiers, si cette information s’avère pertinente et utile.

Impôts

Impôts différés actifs sur reports déficitaires

L’AMF et l’ESMA invitent les sociétés concernées par la comptabilisation d’impôts différés actifs, entre autres sur reports déficitaires significatifs, et notamment lorsqu’elles ont un historique de pertes récentes, à se référer à la « Déclaration publique de l’ESMA : Considérations sur la comptabilisation des impôts différés actifs résultant du report en avant de pertes fiscales inutilisées ». Celle-ci peut aider à identifier les points de vigilance à retenir dans la détermination de la possibilité de comptabiliser des impôts différés actifs et lors de leur évaluation. 

Lorsque la société a un historique de pertes et que la reconnaissance d’impôts différés actifs repose sur des prévisions de profits taxables autres que la résorption des différences temporaires taxables, IAS 12.82 requiert de présenter les éléments probants justifiant la comptabilisation des impôts différés actifs. L’AMF recommande, lorsque les montants comptabilisés sont significatifs, de préciser :

  • les entités ou périmètres fiscaux concernés,
  • la quotité des déficits reportables activés par rapport aux reports disponibles,
  • les durées sur lesquelles les pertes sont reportables pour les principaux groupes d’intégration fiscale,
  • l’horizon attendu d’utilisation des déficits reportables activés,
  • une analyse de sensibilité à des variations possibles des hypothèses clés lorsque cela est pertinent,
  • le montant des impôts différés passifs sur différences temporaires imposables portant sur les mêmes groupes d’intégration fiscale.

L’indication des éléments ayant conduit à ne pas comptabiliser d’impôts différés actifs peut également être pertinente lorsque l’analyse sous-jacente a nécessité des jugements importants.

L’AMF insiste sur la nécessaire adaptation des informations mentionnées dans les états financiers en fonction de l’importance des montants comptabilisés.

Positions fiscales incertaines

Dans le cadre de l’application de l’interprétation IFRIC 23 sur la prise en compte des positions fiscales incertaines dans la détermination du bénéfice imposable, des bases fiscales, des pertes fiscales non utilisées, des crédits d'impôt non utilisés et des taux d'imposition, l’AMF et l’ESMA recommandent aux sociétés significativement concernées de présenter dans les états financiers leurs principaux jugements et hypothèses retenues. A ce titre, les sociétés pourront utilement préciser :

  • si la société a considéré isolément ou collectivement chaque traitement fiscal incertain, et
  • pour les positions considérées comme probablement non acceptées par l’administration fiscale, si l’incidence de cette incertitude a été évaluée en utilisant le montant le plus probable ou l’espérance mathématique (pondération des résultats des différents scenarii possibles par leur probabilité d’occurrence).

Si les positions fiscales incertaines sont considérées comme des sources d’incertitudes significatives, l’AMF recommande, en application d’IAS 1.125-129, d’indiquer les montants comptabilisés.

Enfin, l’ESMA attire l’attention sur les discussions de l’IFRS IC de septembre 2019 sur la présentation des actifs et passifs liés à ces traitements fiscaux incertains dans l’état de la situation financière.

Conséquences fiscales des dividendes

Lorsque la qualification des paiements effectués sur un instrument classé en capitaux propres a nécessité l’exercice du jugement (i.e. qualification de dividendes ou non), l’AMF recommande de décrire l’analyse menée et les montants en jeu, lorsque ceux-ci sont significatifs.

Pour télécharger les  recommandations de l’AMF

Pour télécharger le  document de l’ESMA   (en anglais)

Pour se connecter au  site internet   de l’AMF

Pour se connecter au  site internet   de l’ESMA

[1]  L’IFRS IC a publié sa décision définitive lors de l’IFRIC Update de novembre 2019.

Focus actualités

Les chroniques comptables résumées ci-après sont publiées sur le portail professionnel de la CNCC, à paraître dans le bulletin CNCC n° 196 de décembre 2019 :

COMPTES CONSOLIDES – ECARTS D’ACQUISITION – Option prise en 2016 de conserver les durées d’utilisation antérieurement déterminées pour tous les écarts d’acquisition existant au 1er janvier 2016 (option irréversible) – Modification d’une durée d’utilisation d’un écart d’acquisition estimée à l’origine comme limitée et qui deviendrait non limitée (saisine du normalisateur comptable) – EC 2019-18

L’option prise lors de la première application du règlement ANC n°2015-07 modifiant l’annexe du règlement CRC n°99-02 de conserver les durées d’utilisation antérieurement déterminées pour tous les écarts d’acquisition existant au 1er janvier 2016 est irréversible.

La modification d’une durée d’utilisation d’un écart d’acquisition estimée à l’origine comme limitée et qui deviendrait non limitée n’étant pas prévue par le règlement CRC n°99-02, l'Autorité des normes comptables a été saisie.

COMPTES ANNUELS – SECTEUR NON LUCRATIF – Première application du règlement ANC n°2018-06 relatif aux comptes annuels des personnes morales de droit privé à but non lucratif – Changement de méthode comptable – Aucune modification du bilan et du compte de résultat du dernier exercice clos avant le changement – Informations dans l’annexe sur les impacts liés au changement – EC 2019-25

Lors de la première application du règlement ANC n°2018-06 relatif aux comptes annuels des personnes morales de droit privé à but non lucratif, les montants relatifs aux rubriques et aux postes de l’exercice précédent sont identiques aux montants tels qu’établis au bilan et au compte de résultat de l’exercice précédent. Toutes les informations nécessaires relatives aux changements de méthodes comptables doivent être mentionnées dans l’annexe des comptes annuels.

COMPTES CONSOLIDES – Augmentation de capital d’une filiale non encore appelée à la clôture de l'exercice – Présentation de la créance envers les actionnaires minoritaires dans le bilan consolidé du groupe – EC 2019-29

Une filiale consolidée par intégration globale d’un groupe réalise une augmentation de capital en numéraire qui n'est pas encore appelée à la clôture de l'exercice. La créance envers les actionnaires minoritaires, comptabilisée à l’actif du bilan dans les comptes annuels de la filiale, est maintenue à l’actif du bilan consolidé du groupe jusqu’à son recouvrement

Travaux en cours de l'ANC

Objectif Avancement des travaux  
Normes comptables internationales
Contrats d’assurance

Suivi des travaux de l’IASB

> Exposé-sondage « Contrats d’assurance » de l’IASB (ED/2010/8) (fin des commentaires le 30 novembre 2010)

> 2ème exposé-sondage « Contrats d’assurance » de l’IASB (ED/2013/7) (fin des commentaires le 25 octobre 2013)

> Exposé-sondage de l’IASB « Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d’assurance (projet de modification d’IFRS 4) (ED/2015/11) (fin des commentaires le 8 février 2016)

> IFRS 17 « Contrats d’assurance » publiée par l’IASB le 18 mai 2017

> Exposé-sondage de l’IASB « Amendements à la norme IFRS 17 » (ED/2019/4) (fin des commentaires le 25 septembre 2019)

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2010/8) de l’IASB le 13/01/2011

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2013/7) de l’IASB le 25/11/2013

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2015/11) de l’IASB le 08/02/2016

> Réponse à l’EFRAG sur son projet d’avis d’adoption des amendements à IFRS 4 (application d’IFRS 4 et d’IFRS 9) le 13 décembre 2016

> Communication de projets d’analyses d’IFRS 17 pour discussion à l’EFRAG et à l’IASB les 5 et 12 novembre 2018, puis le 16 janvier 2019 sur les contrats de réassurance et la marge contractuelle de service (CSM)

> Communication de projets d’analyses d’IFRS 17 pour discussion à l’EFRAG et à l’IASB le 11 février 2019 sur la transition et l’exemple d’application du niveau d’agrégation, et le 6 mai 2019 sur les interactions entre IFRS 9 et IFRS 17 ainsi qu’une mise à jour des analyses des 16 janvier et 11 février 2019

> Commentaires des récentes décisions de l’IASB sur le niveau d’agrégation le 6 mai 2019

> Réponse le 06/09/2019 à la lettre de commentaires de l’EFRAG sur l’exposé-sondage de l’IASB (ED/2019/4)

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2019/4) de l’IASB le 27/09/2019

Contrats de location Echanges sur les difficultés d’application de la norme IFRS 16 et participation aux travaux de l’EFRAG pour l’avis d’adoption par l’UE (« outreach  »)

> Réponse le 7 décembre 2016 au document de consultation préliminaire de l’EFRAG relatif à l’adoption d’IFRS 16 publié en octobre 2016

> Réponse à l’EFRAG sur son projet d’avis d’homologation de la norme le 13 mars 2017

> Relevé de conclusions du 16 février 2018 de l’ANC relatif au traitement des baux commerciaux en France dans le contexte de la mise en œuvre pratique de la norme IFRS 16

> Commentaires de l'ANC du projet de décision de l'IFRS IC du mois de juin 2019 relatif à IFRS 16

Principes fondamentaux de l’information financière

Suivi des travaux de l’IASB

> Document de discussion de l’IASB intitulé « Initiative Informations à fournir - Principes » (commentaires attendus pour le 2 octobre 2017)

> Projet Etats financiers primaires

> Exposé-sondage de l’IASB « Informations à fournir sur les méthodes comptables » (ED/2019/6) (fin des commentaires le 29 novembre 2019)

> Réponse de l’ANC à l’IASB le 2 octobre 2017

> Réponse de l'ANC à l'exposé-sondage ED/2019/6 le 11 décembre 2019

Instruments financiers : présentation, comptabilisation, évaluation, informations à fournir (IAS 32 – IAS 39 – IFRS 7 – IFRS 9

Suivi des travaux de l’IASB

> Exposé-sondage « Compensation des actifs et des passifs financiers » de l’IASB (ED/2011/1)

> Phase I – Exposé-sondage « Amendements limités à IFRS 9 : Classification et évaluation » (ED/2012/4)

Phase II – Principes de dépréciation

> Exposé-sondage « Financial instrument : amortised cost and impairment » de l’IASB (ED/2009/12)

> Supplément à l’exposé-sondage « Financial instrument : amortised cost and impairment » de l’IASB (ED/2009/12) (fin des commentaires le 1er avril 2011)

> Exposé-sondage « Instruments financiers : pertes de crédit attendues » de l’IASB (ED/2013/3) (fin des commentaires le 5 juillet 2013)

Phase III – Opérations de couverture

> Exposé-sondage « Hedge accounting » de l’IASB (ED/2010/13) (fin des commentaires le 9 mars 2011)

> Publication d’un ré-exposé-sondage le 7 septembre 2012 - Publication du chapitre Comptabilité de couverture le 19/11/2013

> Exposé-sondage « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture » de l’IASB (ED/2013/2) (fin des commentaires le 2 avril 2013)

> Discussion paper (DP/2014/1) sur la macro-couverture publiée le 17 avril 2014 (fin des commentaires le 17 octobre 2014)

> Projet d’avis d’adoption de la norme IFRS 9 publié par l’EFRAG le 8 décembre 2014

> Publication par l’Autorité Bancaire Européenne le 26 juillet 2016 d’un document pour consultation traitant d’un « projet de lignes directrices pour les établissements de crédit, sur leurs pratiques de gestion des risques de contrepartie, et de comptabilisation des pertes attendues »

> Document de discussion du Comité de Bâle « Traitement prudentiel des provisions comptables » le 11 octobre 2016 (fin des commentaires le 13 janvier 2017)

> Exposé-sondage « Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative (modification d’IFRS 9) » publié par l’IASB le 21 avril 2017 (ED/2017/3) (fin des commentaires le 24 mai 2017)

> Document de discussion « Instruments financiers avec des caractéristiques de capitaux propres » (projet « FICE »), publié par l’IASB le 28 juin 2018

>Exposé-sondage « Réforme des taux d'intérêt de référence » publié par l'IASB le 3 mai 2019 (ED/2019/1) (fin des commentaires le 17 juin 2019)

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2011/1) de l’IASB le 14 avril 2011

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2012/4) de l’IASB le 7 mars 2013

> Réponse à l’exposé- sondage (ED/2009/12) de l’IASB le 4 juin 2010

> Réponse à l’exposé-sondage (supplément à l’ED/2009/12) le 30 mars 2011

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2013/3) de l’IASB le 8 juillet 2013

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2010/13) de l’IASB le 7/03/2011

> Réponse au projet de chapitre 6 de la norme IFRS 9 de l’IASB le 11/12/2012

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2013/2) le 8 avril 2013

> Réponse au discussion paper (DP/2014/1) de l’IASB le 13 novembre 2014

> Réponse à l’EFRAG sur son projet de lettre de commentaires sur l’adoption d’IFRS 9 le 2 juillet 2015

> Réponse à l’Autorité Bancaire Européenne le 19 octobre 2016

> Réponse au Comité de Bâle sur son document de discussion le 3 février 2017

> Réponse à l’EFRAG sur l’exposé-sondage de l'IASB (ED/2017/3) « Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative (modification d’IFRS 9) » le 19 mai 2017

> Recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 de l’ANC publiée le 14 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales

> Réponse à l’EFRAG sur le projet de recherche de l’EFRAG sur les « Instruments de capitaux propres – Dépréciation et recyclage » le 1er juin 2018

> Réponse à l’AMF sur le classement comptable des fonds monétaires agréés au titre du règlement MMF, le 13 novembre 2018

> Réponse à l’IASB sur le DP « FICE » le 11 janvier 2019

> Commentaires de l’ANC sur les projets de décision de l’IFRS-IC de novembre 2018 portant sur :

  • IFRS 9 – livraison physique de contrats d’achat ou de vente d’éléments non-financiers
  • IFRS 9 – Rétablissement après la dépréciation d’un actif financier

> Réponse à la consultation de l'EFRAG sur le traitement comptable IFRS 9 des instruments de capitaux propres et l'investissement de long terme le 5 juillet

> Réponse à l'exposé-sondage de l'IASB le 7 juin 2019

Reconnaissance des produits

> Ré-exposé-sondage de l’IASB le 14 novembre 2011 (fin des commentaires 13/03/12)

> IFRS 15 « Produits tirés de contrats conclus avec des clients » : travaux de mise en œuvre et suivi du projet de recommandation d’adoption de la norme par l’EFRAG 

> Exposé-sondage IASB (ED/2015/2) sur date d’application d’IFRS 15 (fin des commentaires le 3 juillet 2015)

> Exposé-sondage IASB« Clarifications d’IFRS 15 » (ED/2015/6) (fin des commentaires le 28 octobre 2015)

> Suivi des travaux du Transition Resource Group IASB-FASB

> Réponse à l’exposé-sondage (ED/2011/6)de l’IASB le 15 mars 2012

> Réponse au projet de recommandation d’adoption de l’EFRAG le 8 décembre 2014

> Réponse à l’EFRAG sur son projet de réponse à l’IASB sur la proposition de modification de la date d’application de la norme IFRS 15 le 9 juin 2015

> Réponse à l’EFRAG sur son projet de réponse à l’IASB sur les propositions de clarifications de la norme IFRS 15 le 23 octobre 2015

> Réponse de l’ANC à l’IFRS Interpretations Committee concernant la « Comptabilisation des produits dans un contrat du secteur immobilier » le 20 novembre 2017

> Commentaires de l'ANC du projet de décision de l'IFRS IC du mois de septembre 2019relatif à IFRS 15 "Coûts de formation engagés pour l'exécution d'un contrat"

En veille

Consolidation et Regroupements d’entreprises

Suivi des travaux de l’IASB

> Exposé-sondage « Méthode de la mise en équivalence : Quote-part des autres variations de l’actif net » de l’IASB (ED/2012/3) (fin des commentaires le 22 mars 2013)

> Exposé-sondage « Vente ou apport d’actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise(projet de modification d’IFRS 10 et d’IAS 28) (ED/2012/6) (fin des commentaires le 23 avril 2013)

> Exposé-sondage « Acquisition d’intérêts dans une entreprise commune » de l’IASB (projet de modification d’IFRS 11) (ED/2012/7) (fin des commentaires le 23 avril 2013)

> Revue de la mise en œuvre de la norme IFRS 3 Regroupements d’entreprises : réponse à la demande d'information(Request for information) de l’IASB (fin des commentaires le 30 mai 2014)

> Travaux de réflexion dans le cadre des travaux de l’EFRAG sur le traitement du goodwill (Discussion paper EFRAG 2014)

> Exposé-sondage (ED/2016/1) Amendements limités à la norme IFRS 3 - Regroupements d’entreprises et IFRS 11 -Partenariats intitulés « Définition d’une entreprise et intérêts précédemment détenus » clarifiant la définition d’une entreprise et la façon de comptabiliser les intérêts précédemment détenus

> Exposé-sondage« Mise à jour d’une référence au Cadre Conceptuel » de l’IASB (ED/2019/3) (fin des commentaires le 27 septembre 2019)

> Réponse aux exposés-sondages (ED/2012/3,ED/2012/6, et ED/2012/7) de l’IASB le 9/04/2013

> Réponse à la demande d’information de l’IASB sur sa revue de la mise en œuvre d’IFRS 3 Regroupements d’entreprises le5 juin 2014

> Réponse au papier de l’EFRAG« Doit-on continuer à ne pas amortir le goodwill ? » le 15 décembre 2014

> Réponse le 18 octobre 2016 au projet de lettre de commentaires de l’EFRAG sur l’ED/2016/1 publié en juin 2016

> Lettre de commentaires de l’ANC du 3 août 2017 à l’attention de l’IFRS Interpretations Committee concernant l’acquisition d’un groupe d’actifs qui ne constitue pas une entreprise

> Le Collège de l’ANC répond à l’EFRAG le 17 janvier 2018 sur son papier de discussion « Tests de dépréciation du goodwill: peuvent-ils être améliorés ? » 

En veille

Normes comptables françaises
Actualisation des règlements relatifs aux comptes consolidés Adaptation de certaines règles de consolidation suite à la transposition de la directive sur les états financiers n°2013/34/UE par l’ordonnance n°2015-900 du 23/07/2015 et le décret n°2015-903 du 23/07/2015 modifiant le code de commerce renvoyant à l’ANC le soin de fixer certaines règles précédemment fixées par le code de commerce + réflexion sur l’opportunité de faire évoluer certaines dispositions des règlements

> Recommandation n°2016-01 du 2 décembre 2016 relative aux informations à mentionner dans l’annexe des comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises et internationales

> Règlement n°2016-08 du 2 décembre 2016 modifiant l’annexe du règlement n°99-02 du 29 avril 1999 du CRC relatif aux comptes consolidés des sociétés commerciales et entreprises publiques

> Règlement n°2016-09 du 2 décembre 2016 relatif aux informations à mentionner dans l’annexe des comptes consolidés établis selon les normes internationales

> Règlement n°2016-10 du 8 décembre 2016 modifiant l’annexe du règlement n°99-07 du 24 novembre 1999 du CRC relatif aux règles de consolidation modifié (entreprises du secteur bancaire)

> Règlement n°2016-11 du 12 décembre 2016 modifiant l’annexe du règlement n°2000-05 du 7 décembre 2000 du CRC relatif aux règles de consolidation et de combinaison des entreprises du secteur assurantiel

> Consultation sur un projet de règlement relatif aux comptes consolidés ouverte jusqu’au 15 novembre 2019

En cours

Comptabilisation du chiffre d’affaires Revue des normes comptables relatives à la prise en compte du chiffre d’affaires afin d’élaborer des principes généraux offrant aux entreprises un cadre comptable complet pour traiter de l’ensemble de leurs opérations

> Consultation sur un projet de règlement relatif à la comptabilisation du chiffre d’affaires ouverte jusqu’au 30 novembre 2019

En cours

Etats financiers Modernisation des états de synthèse (bilan, compte de résultat et annexe) et du plan de comptes (fonctionnement des comptes et définition de certaines notions comptables) du PCG. En cours

En bref

Conférence de l’EFRAG – 28 novembre 2019

Le 28 novembre 2019, l'EFRAG a organisé une conférence à Bruxelles sur le thème « Les IFRS et la régulation : à la recherche d'un terrain commun ». Pour consulter l’article

Synthèse des normes, interprétations et amendements en cours d’adoption par l’UE

Le 11 décembre 2019, l’EFRAG a mis à jour sa synthèse des normes, interprétations et amendements en cours d’adoption par l’UE. Pour consulter l’article

Pour consulter les décisions du 4ème trimestre 2019

Nominations

Le 7 novembre 2019, la Fondation IFRS a annoncé les trois nouveaux membres nommés au Board de l’IASB. Pour consulter l’article

Publications diverses

Le 5 novembre 2019, la Fondation IFRS a publié le discours du Président de l'IASB, Hans Hoogervorst, prononcé à Utrecht aux Pays-Bas.  Pour consulter l’article

A lire ou à voir

Publications de la Fondation IFRS / IASB

  • Le 18 octobre 2019, la Fondation IFRS a publié la première compilation bi-annuelle des décisions de l'agenda de l'IFRS Interpretations Committee. Pour consulter l’article
  • Le 14 octobre 2019, la Fondation IFRS a publié un projet de mises à jour de la Taxonomie IFRS. Pour consulter l’article
  • Le 10 septembre 2019, la Fondation IFRS a publié un article de Tom Scott, membre de l’IASB, sur le projet de recherche : Goodwill et dépréciation. Pour consulter l’article

Publications de l’EFRAG

  • Le 11 décembre 2019, l'EFRAG a publié sa lettre de commentaires relative à l'exposé-sondage (ED/2019/6) de l'IASB « Informations à fournir sur les méthodes comptables ». Pour consulter l’article
  • Le 14 novembre 2019, l'EFRAG a publié sa lettre de commentaires finale relative à l'exposé-sondage (ED/2019/5) de l'IASB « Impôt différé lié aux actifs et aux passifs découlant d’une transaction unique ». Pour consulter l’article
  • Le 8 novembre 2019, l'EFRAG a publié la synthèse (feedback statement) de sa consultation sur sa lettre de commentaires finale relative à l'exposé-sondage (ED/2019/1) de l'IASB « Réforme des taux d’intérêts de référence (proposition de modifications des normes IFRS 9 et IAS 39) ». Pour consulter l’article
  • Le 16 octobre 2019, l’EFRAG a publié une lettre à destination de la Commission européenne concernant l'adoption de la réforme des taux d’intérêt de référence (Amendements à IFRS 9, IAS 39 et IFRS7). Pour consulter l’article

Publications de l'ESMA et de l’AMF

  • Le 23 octobre 2019, l’AMF a publié ses recommandations en vue de l’arrêté des comptes 2019, y incluant également les résultats de sa revue annuelle des comptes des sociétés. Pour consulter l’article
  • Le 22 octobre 2019, l'ESMA a publié son annuel « Public Statement on European Common Enforcement Priorities ». Pour consulter l'article

Publications de l’ ANC

  • Le 11 décembre 2019, l’ANC a publié ses commentaires sur l'exposé-sondage de l’IASB (ED/2019/6) « Information à fournir sur les méthodes comptables ». Pour consulter l'article
  • Le 25 novembre 2019, l’ANC a commenté le projet de décision de l’IFRS-IC sur la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients – Coûts de formation engagés pour l’exécution d’un contrat ». Pour consulter l'article
  • Le 12 novembre 2019, l’ANC a publié ses commentaires sur l'exposé-sondage de l’IASB (ED/2019/5) « Impôt différé lié aux actifs et aux passifs découlant d’une transaction unique ». Pour consulter l'article

Publications de l’Union européenne

  • Le 11 décembre 2019, la Commission européenne (CE) a publié au journal officiel le Règlement (UE) 2019/2104 du 29 novembre 2019 portant adoption de la « Définition du terme "significatif" - modifications d'IAS 1 et IAS 8 ». Pour consulter l'article
  • Le 6 décembre 2019, la Commission européenne (CE) a publié au journal officiel le Règlement (UE) 2019/2075 du 29 novembre 2019 portant adoption des « amendements aux références au Cadre Conceptuel dans les normes IFRS ». Pour en savoir plus, consultez l'article .