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Synthèse des discussions EFRAG / EFFAS : Revue post application IFRS 8


L'EFRAG a publié le 28 novembre 2012 une synthèse des discussions qui se sont tenues avec la Commission comptable et financière de la Fédération européenne des Associations d’Analystes Financiers (EFFAS), le 28 septembre 2012, dans le cadre de la revue post-application d'IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

Le but de cet évènement consistait pour les membres de l'EFFAS à faire part de leurs expériences en tant qu'utilisateurs de l'information établie selon IFRS 8, aux fins de contribuer à la réponse de l'EFRAG au «  Request for Information  » publiée par l'IASB en juillet 2012. 

Les principaux commentaires recueillis furent les suivants : 

  • Pour les membres de l'EFFAS, l'objectif d'une information sectorielle est de permettre un découpage plus fin que celui des comptes consolidés. Ils considèrent que IFRS 8 ne remplit pas nécessairement cet objectif et qu'en conséquence, elle ne constitue pas une amélioration par rapport à IAS 14.
  • En tant qu'analystes financiers, ils ont besoin d'informations sur chacune des activités de façon séparée et non de façon regroupée : une information claire sur les définitions des secteurs (et non seulement un libellé) serait donc nécessaire.

Les travaux menés par l'EFFAS ont mis en évidence les points suivants :

  • Sur un échantillon de 67 sociétés dans un pays, le « Chief Operating Decision Maker » (CODM) est généralement le directeur général ou l'équipe de direction du groupe. Dans 15% des cas, le CODM n'a pas pu être identifié. La qualité du processus d'identification des secteurs est plus grande que le soin apporté à l'identification du CODM, ce qui traduit un besoin d'une meilleure information sur les dispositions de la norme.
     
  • Le nombre moyen de secteurs identifiés sur un panel de 67 sociétés est de 3 ou 4 secteurs. 15 % des sociétés présentent un seul secteur.
     
  • Sur un panel de 53 sociétés, 50% des sociétés présentent une information sectorielle non IFRS en terme de résultat. 15% d'entre elles n'ont pas défini en quoi consistait ce résultat. Dans 45% des cas, il n'y a pas de réconciliation avec le résultat en IFRS. En conséquence, 25% de l'échantillon ne peut être utilisé à des fins de comparaison.
     
  • Un tiers des 67 sociétés présente le résultat sectoriel avant prise en compte des éléments extraordinaires.

Pour télécharger le document de l'EFRAG / l'EFFAS  (en anglais)

Pour se connecter au site internet  de l'EFRAG

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