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Discours de M. Hans Hoogervorst, président de l’IASB à Zurich : « La Suisse et les IFRS »


Le 2 février 2015, la Fondation IFRS a publié le discours de M. Hans Hoogervorst, président de l’IASB à Zurich, intitulé « La Suisse et les IFRS ». 

Les étapes vers des normes mondiales

Cent quatorze pays requièrent actuellement l’utilisation des IFRS pour toutes ou la plupart des sociétés cotées. Douze autres pays autorisent l’utilisation des IFRS.

En Europe, cela fait dix ans que la transition vers les IFRS a été faite. La Commission européenne a récemment entrepris une consultation sur l’expérience des IFRS en Europe. Plus de deux cents réponses ont été reçues, ce qui est très encourageant. La plupart des répondants estiment que l’introduction des IFRS s’est traduite par des améliorations quant à la qualité et la cohérence de l’information financière à travers l’Union Européenne.

La Suisse et les IFRS

La Suisse a été l'un des premiers pays à autoriser l’utilisation des normes IAS.

Cependant, certaines sociétés ont récemment abandonné les IFRS pour les principes comptables suisses. La principale motivation semble être la complexité et la surabondance des informations à fournir. Certaines sociétés ont ainsi pu réduire leurs notes annexes de manière significative.

Aussi faut-il se poser la question : les IFRS sont-elles trop lourdes en termes de complexité et d’informations à fournir ?

Complexité et volatilité

La complexité et la lourdeur des informations à fournir ne sont que le reflet d’une réalité économique de plus en plus complexe. Pour avoir une information financière simple, il faudrait en finir avec les instruments dérivés, les régimes de retraite à prestations définies, la présentation des passifs comme instruments de capitaux propres, etc…

Ceci ne va pas se produire, si bien que la complexité est une réalité avec laquelle il faut vivre.

Il n’y a aucun doute que les principes comptables suisses sont plus simples et qu’ils autorisent plus de liberté dans les méthodes utilisées pour évaluer certains actifs ou passifs.

A travers deux exemples (traitement des écarts d’acquisition et des régimes de retraite), H. Hoogervorst montre que les principes comptables suisses réduisent la volatilité mais ne reflètent pas entièrement la réalité économique.

Certains prédisent que la prochaine norme sur les contrats de location sera une nouvelle incitation pour les sociétés suisses à abandonner les IFRS. La nouvelle norme rendra clairement visible les passifs et il est temps que cela soit fait.

Informations à fournir

L’un des domaines où l’IASB est déterminé à faire en sorte que la complexité soit plus gérable est le projet « Initiative Informations à fournir ».

En juin 2013, l’IASB a lancé un plan en dix points pour aider les préparateurs à en finir avec les annexes trop générales sans valeur ajoutée pour les investisseurs. L’IASB est sur la bonne voie pour accomplir cet objectif. 

Pour se connecter au site internet  de la Fondation IFRS

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