Sir David Tweedie, président de l'International Accounting Standards Board (IASB), a prononcé, le 28 septembre 2009, un discours devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Il a plus particulièrement axé ses propos sur les trois thèmes suivants :

• réponse rapide et adaptée à la crise financière ;
• actions entreprises pour répondre aux préoccupations générales ;
• réponses aux craintes exprimées par l'Union européenne.

Pour connaître les travaux effectués par l'IASB sur les deux premiers sujets, consulter l'article Réponse de l'IASB (actualisée au 28 août 2009) aux recommandations du G20 .

Pour connaître la réponse de l'IASB sur le troisième thème, consulter l'article Réponse de l'IASB à la CE sur les demandes de modification d'IAS 39 "Instruments financiers..." .

Dans son discours, Sir David Tweedie a notamment précisé, concernant l' exposé-sondage (ED/2009/7) "Instruments financiers : classification et évaluation", que les propositions de l'IASB de révision d' IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et évaluation" réduisent de manière significative la complexité de la comptabilisation des instruments financiers. De plus, ces propositions sont cohérentes avec les points de vue exprimés par de nombreuses parties prenantes, y compris le Comité de Bâle, selon lesquels la comptabilisation basée sur le coût est appropriée à certaines catégories d'instruments financiers. Afin d'assurer une transparence et de refléter la réalité économique, l'IASB a souligné le fait qu'il a défini de façon équilibrée et transparente des critères appropriés pour que les instruments financiers classés soient évalués au coût ou à la juste valeur - sans augmenter ou diminuer de manière arbitraire le recours à la juste valeur.

Une augmentation ou une diminution du recours à la juste valeur dépendra du business model spécifique à une entité. L'IASB ne propose pas que les prêts accordés par les banques soient évalués à leur juste valeur. Il est probable que les banques dont l'activité principale est le dépôt bancaire et l'octroi de prêts, aient moins recours à la juste valeur. Les banques qui effectuent de la négociation ou qui gèrent des instruments financiers plus complexes tels que les instruments dérivés, peuvent voir un recours aux cours de marché plus important, ce que la plupart des investisseurs estiment approprié.

Pour télécharger (en anglais) le discours (26 Ko) de Sir David Tweedie.

Pour se connecter au site Internet de l'IASB.